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Le rêve d’Isabelle

Le rêve d’Isabelle

Mon #rêve c’est que nos villes soutiennent les habitants de nos communes – jeunes et moins jeunes – qui souhaitent se lancer dans un métier d’artisanat :

  • par la création d’un programme de formations, à l’étranger ou chez nous, pour devenir apprenti dans un des nombreux secteurs de l’artisanat; ce système de compagnonnage devrait être accessible à tous
  • par des aides à l’installation pour les futurs artisans
  • par la constitution d’un premier réseau d’acheteurs conscients des enjeux ; élargi par la suite
  • par l’intégration forte de cet aspect dans l’identité régionale de façon à favoriser le tourisme
  • par la sensibilisation des plus jeunes aux métier d’artisan : soit directement via l’école en visitant des ateliers d’artisans, soit via des structures comme la Grande Maison
  • par une valorisation forte des artisans existants dans nos villes et villages

Avoir un autre rapport à la nature, aux matières premières telles que la terre, la pierre, l’eau, le bois, les plantes, la laine,… et aux objets du quotidien. Savoir d’où proviennent ces objets et connaître les gestes nécessaires pour les fabriquer de a à z. On pourrait imaginer des ateliers, des manufactures, moins dépendants des machines et de l’électricité. Expérimenter un nouveau rapport au temps. Favoriser la transmission des savoirs et les rencontres authentiques. Permettre aux enfants de participer, de toucher des matières, de voir et de sentir ce qui se passe dans ces ateliers.

Pourquoi favoriser l’artisanat ?

  • parce que ces métiers font sens pour beaucoup de gens, pour un changement de carrière ou pour certains jeunes, s’ils savent qu’ils seront soutenus. Ces métiers sont liés au rythme naturel des hommes et des femmes. Ils sont en lien avec la nature. Ils rendent heureux, pourvu qu’on puisse en vivre dignement.
  • parce qu’en cas de pénurie de pétrole, ces ateliers seront des lieux d’approvisionnement indispensables et pourront aisément être démultipliés par la transmission des savoirs aux jeunes. Savoir immédiatement disponible et qu’il ne faudra plus aller chercher ailleurs. Les métiers liés à l’artisanat assureraient un métier et de la nourriture à nos enfants.
  • parce que ces ateliers sont des lieux de vie, de rencontres et qu’ils véhiculent de la beauté, le respect du travail et de la joie. Parce qu’ils attirent des personnes des alentours et participent à une réelle dynamique au sein des villes et villages.

Réinventer de nouvelles formes d’artisanat avec les matières premières de notre région et faire se côtoyer vanniers, ferronniers, maîtres verriers, cordonniers, céramistes, couteliers, ébénistes, papetiers, serrurier, tisserands, et tous les artisans qui touchent à l’alimentaire… Favoriser les circuits courts et la récupération. Petit à petit, mettre en place les conditions pour que les créations de ces artisans deviennent accessibles à tous.

Donner aux jeunes le pouvoir de choisir leur métier en fonction du sens et de la « richesse humaine » qu’il procure, et non pas en fonction des conditions décidées par le marché international qui ne pousse qu’à la surconsommation et à la destruction.

A mon sens, il est tout à fait possible de revaloriser l’artisanat au sein de notre région, pourvu qu’on le décide collectivement et à une échelle suffisamment large.